Billetterie
Les Tambours du Bronx
Scène de l'Esplanade
dimanche 19 mai 2019 - 18:00
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Révélés en 1989 par Jean-Paul Goude, lors du bicentenaire de la Révolution, Les Tambours du Bronx ont alors porté leur blason musical de 225 litres hors de leurs terres : ils enregistrent l'album Grand Mix composé par Ris et Sauvageot, avec l'Orchestre Philarmonique des Pays de Loire et les Voix Bulgares ; le Festival de Roskilde (Danemark) les découvre en première partie de Jimmy Page et Robert Plant (Led Zeppelin) en 1995 ; ils sont acclamés par le public de Johnny Hallyday en 2000 sous la Tour Eiffel ; En novembre de la même année, Les Tambours du Bronx envahissent le sol américain : d'Est en Ouest, la horde traverse les États-Unis pour y sévir 38 fois lors d'une tournée de 60 jours ; Budapest (Hongrie) les applaudit lors de la première partie de KoRn en 2005 au Sziget festival; Les Tambours du Bronx galvanisent le Stade de France en 2006 ; Ils s'unissent à l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2007, aux Young Gods et à Didier Wampas, les bidons retentissent alors au Zénith de Paris ; Ils créent en 2008 trois titres avec Jaz Coleman (Killing Joke) ; En 2009, les Frères Morvan et les Tambours soulèvent, ensemble, le public du festival Les Vieilles Charrues ; Ils s’accordent une première fois en 2011 avec Sepultura pour un spectacle commun au Festival de Rock in Rio. Metallica, pour sa partie, n’a plus qu’à cueillir un public échauffé, survolté ; Le duo est retentissant : en 2013, 200.000 personnes les attendront pour un live assourdissant. La rencontre se rejouera en Septembre 2014 à Times Square.

Aujourd’hui, le séisme musical, synesthésique, qu’à provoqué cette fusion Sepultura/Tambours du Bronx est gravé (Metal Veins) Depuis 28 ans, Les Tambours du Bronx, ce monstre industriel à 16 têtes propage sa rage et son chant sur tous les continents, ce troupeau d'individualités irrigue tous les pays de sa sueur, cette horde à la dégaine animale sévit sur toutes les scènes. Les États-Unis, le Brésil, les Émirats Arabes, la Chine, le Maroc, la Tunisie, Hong Kong, la Grèce, la Réunion, la République de Djibouti, l'Égypte, la Norvège, la Slovénie, le Portugal et toute l'Europe occidentale ont vécu leur musique et leur emportement. Fukushima mon amour (2011) retrace ce premier quart de siècle des Tambours du Bronx, ces vingt-cinq ans de show, de routes, de colère et de rencontres : la vie d'un groupe hors-norme et indépendant.


Aujourd’hui, les Tambours du Bronx se retrouvent. Le groupe brandit l’emblème de ses origines, le rhinocéros, et renoue sauvagement avec ses racines. Avec CORROS, la bête tenace, ancrée, fusionne avec l’oiseau mythique au cri rauque, le corbeau. Ce bestiaire inaugure une nouvelle scène et présage, avec lui, d’un nouveau siècle.

Les Tambours du Bronx rassemblent. Plus qu'un groupe, des individualités sans pareil s'affrontent, s'accordent, s'unissent et se confrontent. Les Tambours du Bronx donnent ainsi un sens à l'expression "art vivant" : l'énergie, le flux, la vie même émane du jeu de cette bande à 16 têtes qui, loin de laisser de marbre, fascine et submerge. Leur nombre, leur élan et leurs influences sculptent une musique énergique et tranchante mêlant rock, indus, techno, metal et afrobeat, modelée de sons synthétiques et de samples : Une production collective de gestes et de fièvre, une chorégraphie où la force s'emballe, où la cadence s'électrise, où les voix se font cris, le tout dans une cohésion violemment esthétique. Être là, entiers, debouts et battre le fer comme s'ils allaient mourir demain. Et recommencer.


L'exhibition des corps s'échauffant dans une mécanique rythmée à la perfection hypnose et le spectacle est cathartique. Le public et Les Tambours interagissent, l'un nourrit les autres : le public est effectivement leur capital. L'épuisement n'existe plus, chaque musicien agissant, frappant, hurlant, avec l'énergie d'un public transcendé. La musique prend chair et on exulte avec eux.